10 Jan Envoyé Spécial, France 2, sur le cacao en Côte d’Ivoire
Extrait de “Cacao, les enfants pris au piège”, un reportage à voir dans “Envoyé Spécial”
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao. Depuis vingt-cinq ans, près de 90% de la surface de la forêt ivoirienne a disparu, remplacée par des champs de cacaoyers. Cette disparition a un impact sur le climat global de la planète, car moins de forêt, cela signifie moins de pluie. Mais ce n’est pas tout.
Outre la destruction de la nature, le journaliste Paul Moreira a découvert dans la forêt du Goin-Débé une réalité dramatique que l’industrie du chocolat s’est engagée à éradiquer en 2001, sous la pression des ONG : le travail des enfants. Extrait d’un reportage à voir dans “Envoyé spécial” le 10 janvier 2019.
Des sacs de cacao intraçables
Le pays tente d’endiguer ce fléau perçu ici comme une honte, et le travail des enfants est sévèrement réprimé : jusqu’à six mois de prison. Chaque jour, des dizaines de tonnes de cacao cultivé par des enfants rentrent pourtant dans le circuit commercial légal. Qui sont les pisteurs qui l’achètent – et qui n’aiment pas être identifiés ? Les journalistes les ont suivis à distance, jusqu’à des magasins situés à la lisière de la forêt. C’est là sont déchargés les sacs de cacao.
Celui-ci, par exemple, reçoit, selon un employé, la production d’une quarantaine de planteurs. Les sacs ne portent pas d’étiquette ni aucun signe distinctif, et sont donc intraçables. Ils sont ouverts et leurs contenus mélangés devant le magasin. Ici peut atterrir aussi bien le cacao des planteurs clandestins que celui qui est cultivé en toute légalité.
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao. Depuis vingt-cinq ans, près de 90% de la surface de la forêt ivoirienne a disparu, remplacée par des champs de cacaoyers. Cette disparition a un impact sur le climat global de la planète, car moins de forêt, cela signifie moins de pluie. Mais ce n’est pas tout.
Outre la destruction de la nature, le journaliste Paul Moreira a découvert dans la forêt du Goin-Débé une réalité dramatique que l’industrie du chocolat s’est engagée à éradiquer en 2001, sous la pression des ONG : le travail des enfants. Extrait d’un reportage à voir dans “Envoyé spécial” le 10 janvier 2019.
Des sacs de cacao intraçables
Le pays tente d’endiguer ce fléau perçu ici comme une honte, et le travail des enfants est sévèrement réprimé : jusqu’à six mois de prison. Chaque jour, des dizaines de tonnes de cacao cultivé par des enfants rentrent pourtant dans le circuit commercial légal. Qui sont les pisteurs qui l’achètent – et qui n’aiment pas être identifiés ? Les journalistes les ont suivis à distance, jusqu’à des magasins situés à la lisière de la forêt. C’est là sont déchargés les sacs de cacao.
Celui-ci, par exemple, reçoit, selon un employé, la production d’une quarantaine de planteurs. Les sacs ne portent pas d’étiquette ni aucun signe distinctif, et sont donc intraçables. Ils sont ouverts et leurs contenus mélangés devant le magasin. Ici peut atterrir aussi bien le cacao des planteurs clandestins que celui qui est cultivé en toute légalité.