02 Mar Claude Béal, nouveau membre et partenaire du CEFICE: l’engagement personnifié au service des autres…
Claude Béal, diplômé de l’école de la Santé Publique de Rennes effectue une première carrière en France au service de l’Enfance en difficulté : éducateur spécialisé, puis directeur d’un établissement pour Enfants et Adolescents à caractère social en Auvergne.
Le choix de l’Afrique, de la Côte d’Ivoire
En 1999, il choisit de s’installer en Côte d’Ivoire, à Grand-Bassam, pour y vivre une nouvelle aventure. Un de ses fils y travaillait. Il est venu le voir, il n’en est pas reparti ! Restaurateur et hôtelier à Grand-Bassam. Il crée en 2016 un parc de loisirs accrobranche à Bonoua, près de sa ville de résidence.
Un inlassable militant de la vie associative, en soutien aux enfants comme aux adultes, de toutes origines
Dès son arrivée dans le pays, il s’implique avec ardeur et conviction dans la vie associative locale : la Cogec, une association de parents d’élèves de l’école publique de Bassam où il remet en état les bâtiments, notamment la cantine ; Bassam-Accueil qu’il lance lui-même pour aider les nouveaux arrivants de toutes nationalités à s’installer ; l’Afbci, une entité de bienfaisance venant au secours de Français en situation de précarité ; Toukpé, une autre association gérant une colonie de vacances destinée aux enfants en situation de pauvreté. Toukpé signifie en langage baoulé dialogue/échange, un terme employé jadis par la Reine du pays Akan, Abla Pokou…
Un appui constant au consulat général de France dans l’aide à nos compatriotes
Il accepte aussi le rôle passionnant d’îlotier de Grand-Bassam, fonction qu’il occupera pendant 13 ans. Un îlotier est un bénévole nommé par l’ambassade de France dans le cadre du plan de sécurité de la communauté française locale. Période riche en expériences humaines où il aura à participer, en concertation avec le Consulat Général de France à Abidjan et en collaboration avec les administrations publiques locales, à la résolution de nombreuses situations touchant la violence, la précarité, la solitude, la maladie de compatriotes. Il aura été sans relâche présent sur le terrain et opérationnel dans des conditions souvent difficiles tout au long de la grave crise socio-politique que le pays a traversé dans la décennie 2000.
Claude adopte 3 jeunes africains, apatrides et sans papiers…
Engagement encore plus personnel, alors qu’il avait déjà 3 enfants français, il adopte successivement 3 jeunes africains, sans nationalité, sans état civil – ces situations existent hélas encore – tous maintenant adultes : l’un est militaire à Clermont-Ferrand, un deuxième travaille à hôpital Nord de Saint-Etienne, le troisième rejoint prochainement un de ses fils français, propriétaire du Parc de loisirs Forest Parc dans le Gard pour le seconder.
Entre la France et la Côte d’Ivoire, un précieux relais pour le CEFICE…
Il réside actuellement en France, à Alès mais reste très attiré par la Côte d’Ivoire où il se rend régulièrement dans la perspective d’une réinstallation pour se rendre encore utile et y retrouver une partie de sa famille, ses amis et ce pays auquel tant de liens le lient.
Sa grande connaissance de l’environnement ivoirien voire africain, sa proximité de la population locale comme de la communauté française et, plus largement, étrangère, sont un précieux relais pour le CEFICE et ses membres.
Jean Dollé